Château Dauzac
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Histoire du Château Dauzac
Le plus ancien propriétaire connu dans ce secteur de Margaux est Pétrus d'Auzac. Il reçoit ses terres de Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine. Les premières vignes de Château Dauzac remontent donc à la fin du Moyen-Âge, lorsque les moines bénédictins de l’Abbaye de Saint-Croix ont contribué au développement du vignoble dans toute la région du Médoc. Pourtant la véritable histoire de ce Château bordelais se révèle au XVII ème siècle.
En 1685, Pierre Drouillard, Jurat à Bordeaux, achète cette propriété à des religieuses et son fils développera sa partie viticole. En 1740, Élisabeth Drouillard épouse le comte Lynch, descendant d'une ancienne famille irlandaise. Il gère le domaine avec leur 3 enfants. La famille Lynch possèdent également 2 autres terroirs, qui deviendront Lynch Bages et Lynch-Mouchas.
Situé en proximité des bords de l'estuaire de la Gironde, sur sa rive gauche, le Château possède un vignoble d'un seul tenant de 49 hectares dont 45 en appellation Margaux. Pour mettre en valeur son vignoble, Château Dauzac s'est doté en 1924 d'une étiquette «jaune empereur» très caractéristique, symbole de la lumière et de la sensorialité.
Entre 1992 et 2014, les Vignobles André Lurton et la MAIF s'associent pour former une société d'exploitation. Après cette date, les vignobles André Lurton se retirent. La MAIF deviendra la seule société d'exploitation du château . Laurent Fortin devient le gérant du domaine viticole en 2013. Il a pour mission de relancer ce grand cru classé sur la place bordelaise. Pourtant en 2020 Christian Roulleau et sa famille font l'acquisition du Château Dauzac en conservant à sa tête son directeur général. Ce grand cru dévoile un nouveau plan de transformation de la propriété viticole avec la rénovation de la chartreuse et la transformation des « anciennes boulangeries » en hôtellerie de luxe avec chambres d'hôtes. La priorité du Château reste la recherche de l'excellence pour l'ensemble des parcelles de ce 5eme grand cru en Margaux AOC.
En appellation Margaux, son vignoble et sa vinification
La force de ce grand vin de Bordeaux : tradition et innovation, en le couplant à la biodiversité du domaine qui entourent les vignes. On y trouve vignes bien sûr, vergers, espaces boisés et près où les moutons, aigrettes, hérons paissent et cohabitent dans ces lieux. Quelques ruches également contribuent à la biodiversité et à la richesse de l’écosystème. 5 ème Grand Cru classé en appellation Margaux, ce terroir est situé à proximité de l'estuaire de la Gironde. Grâce à cela, il est protégé des vents océaniques et l'influence de ce climat sur l’écosystème de ces terroirs est capitale. Le vigneron bordelais aime à dire que les meilleurs terroirs «regardent la Gironde». C'est aussi le cas de ce cru médocain. Sur ses sols et ses sous sols se sont déposés au fil des siècles des alluvions, telles des terrasses. On y trouve alors des couches de graves d'épaisseur variable formant un sol graveleux et argileux. Tout le secret est alors de travailler la vigne parcelle par parcelle, selon les caractéristiques des millésimes, qui permet une belle diversité des vins. Dans la tradition des parcelles du Médoc, on compte environ 10 000 pieds à l'hectare.
Les cépages qui servent à l’assemblage sont le Cabernet Sauvignon à 69 %, le Merlot à 29 % et 2 % de Petit-Verdot. Des sondages en profondeur ont permis d'identifier des parcelles homogènes et donc d'adapter les parcelle en conséquence. Les stations météo et les sondes météorologiques aident à pratiquer les bons travaux au bon moment. La plupart des engrais sont biologiques et les progrès écologiques pour lutter contre le vers de la grappe permettent une culture raisonnée. Pour mieux réguler l' alimentation en eau, certaines parcelles sont en herbe.
Les vendanges sont évidemment manuelles, pour bien respecter le fruit à sa maturité. Chacune des parcelles est vinifiée séparément.
La vinification est confiée à l’œnologue, Eric Boissenot qui intervient lors des vendanges et des assemblages. Les vins sont entreposés 12 à 18 mois dans des barriques de chêne français, avec plus de la moitié en fûts neufs pour préserver l'intégralité du fruit. Depuis 2016, Château Dauzac est le premier grand cru classé à élaborer des vins 100 % végan avec utilisation de protéines végétales en remplacement du blanc d’œuf habituellement utilisé pour le collage. Cette dernière étape de filtration permet de clarifier le vin avant sa mise en bouteille en se débarrassant de certaines impuretés en suspension dans le vin.
Le château élabore toute une collection de vins rouges et blancs, Château Dauzac, Margaux Rouge restant le plus connu, du bon au grand vin !
Quand boire un Château Dauzac ?
Les capacités de garde dépendent du format de la bouteille : un vin en magnum se gardera plus longtemps qu'un vin en bouteille de 75 cl.
Néanmoins, sa capacité de garde varie selon le millésime. Elle peut atteindre en moyenne 10 à 20 ans, voir beaucoup plus notamment pour son millésime 2005, véritable cru du siècle. 2000 et 2009 sont considérés comme étant des années d'exception.
Son grand vin, Château Dauzac dégage un bouquet complexe, se dévoilant lentement à l'aération. En le dégustant, vous découvrirez un subtil équilibre entre la richesse des tanins et la diversité aromatique du fruit. Un vin souple, frais et léger, agréable à boire, très typique des vins de garde.
Quel plat avec un Château Dauzac ? Accord mets et plats
Vous pouvez déguster en entrée ce Château Dauzac sur de la mousseline de truffe ou des cèpes farcis. Il accompagne très bien aussi l'agneau de lait, l'entrecôte, le filet de bœuf, le carré de veau ou les cailles pour vos plats principaux. Vous pouvez aussi déguster ce fabuleux grand cru en appellation Margaux AOC sur vos fromages assez forts, tel que le maroilles ou les camemberts.
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