Château Durfort Vivens
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Histoire du Château Durfort-Vivens
En 1855, a lieu l'exposition universelle à Bordeaux. L'occasion se présente pour les bordelais de mettre leur région et leur vin en valeur. Le Château Durfort-Vivens sera récompensé en obtenant le rang de second Grand Cru Classé. Ce vignoble d'une superficie de 55 hectares se situe sur 3 communes : Soussans, Cantenac et Margaux.
La famille Durfort de Duras compte, dès le XIV ème siècle, parmi les plus grands propriétaires en Médoc. D'abord connu pour son relais de chasse sur les terres de Margaux, le château va devenir au XVII ème siècle une exploitation viticole de haute réputation. Au milieu du XVIII ème, ce château bordelais devient la propriété d'un négociant en vins écossais, Georges Ainslie. Sa dernière fille épouse le Chevalier de Vivens. C 'est leur fils qui accolera son nom à celui de Durfort en 1824.
Dans ses notes de voyage, Jefferson, futur président des Etats-Unis et ambassadeur en France, plaça Durfort-Vivens juste après Lafite, Latour et Margaux.
En 1937 la famille Lurton est principale actionnaire du Château Margaux. Cette puissante dynastie bordelaise règne sur plus de 1300 hectares, elle rachète le vignoble. En 1961, ce grand cru classé situé sur la rive gauche de la Gironde, devient la propriété de Lucien Lurton. A son tour, en 1992, il le cède à son fils Gonzague Lurton qui apposera sa touche personnelle en le faisant certifier Bio et Biodynamie en 2016.
En appellation Margaux, son vignoble et sa vinification
Le château Durfort-Vivens compte 55 hectares et s'étend sur des croupes de graves profondes, déposées par la Garonne, mais particulièrement pauvres. Gonzague Lurton conduit cette propriété avec conviction et l'a transformée ces 12 dernières années. C 'est ainsi que le vignoble va être travaillé avec une vision beaucoup plus écologique. Le château a pour objectif la protection de son environnement. Il sera l'un des premiers grands crus classés à se convertir progressivement en biodynamie. Gonzague Lurton met un point d'honneur au respect de la terre et des plantations. « La vigne fait le vin » dit-il. Grâce aux labours et à l'utilisation d'une fumure modérée, la vie microbiologique du sol est respectée. Des haies sont crées, ainsi qu'un enherbement, de même qu'une couverture végétale spécifique. L'agroécologie et la viticulture de précisions permettent des résultats probants. Les sols se régénèrent et la qualité des vins ne cessent de gagner en éclat et en précision. Le directeur technique, l’œnologue consultant, Eric Boisement, le maître du chai, le maître des cultures et toute leur équipe de vignerons seront récompensés en 2016. Cette année là, l'exploitation viticole reçoit la double certification de vin en agriculture biologique et en biodynamie. Premier des grands crus classés Bordelais à recevoir les 2 en une seule fois. C 'est grâce aux soins prodigués à la terre et à la préservation des sols que le vin exprime pleinement son terroir.
Si besoin, le château pratique les vendanges en vert. Elles consistent à passer dans les rangs de vigne pour dégarnir un pied trop fourni en grappes. Cela se pratique alors que les grappes sont encore vertes ou identifiées comme étant de moins bonne qualité. Cela permettra une bonne maturation des grappes restantes.
55 hectares où le Cabernet Sauvignon, avec son tanin fin, soyeux et charpenté, domine largement pour environ 70 à 80 %. On y trouve également du Merlot pour 15% environ et du Cabernet franc pour le reste. La nouvelle récolte du millésime vendangée manuellement et séparément selon les cépages, est amenée aux chais. Tout le travail amorcé dans la plantation se poursuit ensuite dans le cuvier et le chai de vinification. La fermentation alcoolique va se dérouler avec des levures naturelles. La malolactique prend la suite pendant 21 jours. L'extraction des tanins se veut être la plus douce possible en pratiquant un seul remontage par jour. Les chais ont été rénovés en 2012. La biodynamie a apporté une nouvelle vision de l’élevage des vins afin de préserver leurs arômes. Ils sont élevés pour 30 % en amphore de terre cuite. Pourtant l'utilisation de barriques neuves durant 16 mois reste majoritaire pour harmoniser la structure du vin.
Quand boire un Château Durfort-Vivens ?
Ce cru classé a une jolie capacité de vieillissement en cave. C 'est un vin d'une belle fraîcheur. Il dégage des parfums d'épices, de cerises noires, de truffe ou de fleurs. Il est pur, net, précis et très joli. Les soins minutieux apportés tant lors de sa culture, sa récolte ou sa vinification donne un vin profond, à la trame fine et serrée. Pour tout cela, c'est un excellent vin de garde. Des vins élégants et singuliers.
Quel plat avec un Château Durfort-Vivens ? Accords mets et plats
Le Château Durfort-Vivens accompagne joliment la joue de bœuf, la souris d'agneau confite ou le ris de veau à la crème. Vous pouvez le servir également sur des cèpes petits bouchons, de la délicate volaille de Bresse rôtie, un filet de bœuf maturé à point et accompagné de petites pommes grenailles.
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